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  • Photo du rédacteurCarolineSulzer

Notre voyage en Argentine : fin de l'étape en Antarctique

Dernière mise à jour : 14 févr. 2023

Vendredi 3 février 2023


Nous avons quitté Cuverville Island pour Skontorp Cove et embarquons le matin dans un zodiac pour un tour en mer d’une heure. Nous avons la chance d’être accueillis par un ballet de baleines à bosse autour de notre frêle embarcation. C’est très difficile de les prendre en photo, car elles sortent l’eau quelques secondes seulement, mais elles nous offrent un magnifique spectacle. Longtemps chassées pour leur graisse et leurs fanons, dont on faisait les parapluies et les corsets, les baleines à bosse ont été en voie d’extinction. Au cours du XXème siècle, au moins 200 000 d’entre elles ont été capturées, soit 90 % de la population. Elles sont maintenant une espèce protégée depuis 1966 et on en recense environ 100 000, réparties dans tous les océans du globe (pas dans les mers fermées comme la Méditerrannée). Lors des hivers polaires, elles se retrouvent pour s’accoupler et se reproduire aux environs de l’équateur, entre les deux tropiques du Cancer et du Capricorne, puis repartent vers les pôles nord et sud durant les saisons plus chaudes. Avec des distances parcourues de plus de 25000 kilomètres par an, l’espèce détient des records parmi les mammifères. Une baleine à bosse adulte mesure entre 13 et 15 mètres et pèse environ 30 tonnes. À la naissance, le baleineau mesure 4 mètres et pèse 700 kilos. Il quitte sa mère à deux ans et peut vivre entre 40 et 60 ans.









Samedi 4 février 2023


Le matin, nous débarquons sur Deception island, une ancienne base de baleiniers norvégiens puis britanniques, à l’abandon depuis 1969. Cette île est en fait le cratère d’un volcan très ancien qui, suite à une éruption, s’est transformé en caldera, comme les photos le laissent bien voir. Nous y rencontrons peu de faune, juste quelques otaries et cormorans, mais ce sont surtout les vestiges des habitations et des gigantesques cuves à huile qui sont intéressants.









L’après-midi, nous arrivons à False Island et nous embarquons à bord d’un semi-rigide afin de faire un tour en mer et c’est un spectacle incroyable ! Notre pilote doit se frayer un chemin au milieu de milliers de petits icebergs qui viennent taper contre les boudins du bateau, avec pour toile de fond de gigantesques glaciers aux différentes nuances de bleu et de hautes falaises rocailleuses. Un vrai décor de cinéma, avec pour acteurs principaux les léopards des mers que l’on rencontre çà et là, chacun sur son glaçon, et qui, cabotins, se prêtent volontiers aux zooms des photographes. Mais nous restons à bonne distance. En effet, cette espèce de phoques, endémique à l’Antarctique et encore assez peu connue des chercheurs, peut mesurer jusqu’à quatre mètres de long et se montrer féroce si elle se sent en danger ou si elle a faim. Notre guide nous raconte qu’elle en a déjà vu s’attaquer, tous crocs dehors, au caoutchouc des zodiacs !





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